Mon cabinet ne propose plus de tests de Q.I. car ce dispositif n’est pas pertinent pour l’appréciation de l’intelligence. D’ailleurs, il ne l’a jamais été.
Depuis longtemps, au moins 40 ans, nous savons que la psychométrie n’est pas une méthode pertinente pour déterminer précisément les modalités cognitives utilisées par les personnes dans la résolution de problèmes, quels que soient ces problèmes. Les tests de Q.I. ne nous donnent qu’une idée approximative de l’accession d’une classe d’âge donnée à un niveau socio culturel. C’est tout ce qu’on peut attendre des tests de Q.I.
Avec ces tests psychométriques (Q.I.), on interroge plus les savoirs que les connaissances. Or quand on pratique une évaluation cognitive, pour comprendre les raisons d’un retard dans les apprentissages, il est inutile de faire un test qui enregistre le retard en question. Cela ne sert à rien. En réalité, il faut comprendre les raisons de ce retard ; c’est précisément ce que ne permet pas de faire le test de Q.I.
Comment fait-on alors ?
Nous pratiquons aujourd’hui fort différemment. Nous utilisons des méthodes modernes qui envisagent l’intelligence de façon plus réaliste, c’est-à-dire comme la capacité d’adaptation aux différentes situations de la vie courante : Notre pratique d’investigation consiste donc en une étude et une analyse approfondie des conduites utilisées par les enfants face à des situations problèmes dont les niveaux de complexité ou de difficulté sont progressifs et correspondent à des paliers de raisonnements connus.
Ces paliers de raisonnements sont les stades de la logique universelle que les êtres humains construisent grâce à leurs expériences. D’ailleurs, à l’école, la progression des apprentissages dans les manuels et dans les cours dispensés par les enseignants est basée sur ces stades.
Notre étude est donc complètement adaptée à la réalité de la demande scolaire.